La RT 2012 impose un recours
accru aux diagnostics de performance énergétique dans le secteur immobilier.
Pour faciliter cet état des lieux des déperditions thermiques, les
professionnels utilisent désormais des drones, qui remplacent avantageusement
les hélicoptères.
Diagnostic thermique par les airs
Malgré les récentes
polémiques de drones survolant la capitale de nuit, ou prenant des photos de François Hollande au coeur de l’Élysée, tous les drones ne sont pas interdits en zone urbaine. Des autorisations sont en effet accordées pour des
missions précises, comme dans le cas d'un diagnostic thermique de la
performance énergétique. Comme le souligne ETI, le secteur de la construction
investit depuis plusieurs mois dans des drones équipés de caméras infrarouges, qui permettent
d'analyser dans le détail la performance des bâtis via un procédé
thermographique. Une solution à moindre coût par rapport à l'hélicoptère, et
qui permet en outre de disposer d'une image des façades, fenêtres et murs grâce
à une plus grande
maniabilité. Les données filmées par les drones sont ensuite visualisées et
analysées par des experts en thermographie, en vue d'améliorer la qualité énergétique du bâtiment.
Fenêtres : 10% des pertes thermiques
Ce repérage précis des ponts thermiques et autres défauts d'isolation met l'accent sur les infiltrations
d'eau au niveau des murs, trop souvent ignorées par les autres méthodes de
diagnostic énergétique. A noter que les toitures sont responsables de 30% des
déperditions thermiques, contre 25% pour les murs et 10% pour les fenetres.
L'analyse complète du bâti doit donc servir de préalable à une intervention sur
les défauts constatés, à l'instar de la pose de fenêtres sur mesure pour
renforcer l'efficacité énergétique de l'ensemble.
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